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 Fanfics de Mulan

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Kaosuhewa Mulan
Kaosuhewa Mulan
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MessageSujet: Fanfics de Mulan   Fanfics de Mulan I_icon_minitimeMer 4 Sep - 10:48
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Plus précieux que l'or

Prologue

Antarctique, Terre - 2851

L’antarctique, un continent recouvert d’une épaisse couche de glace et de neige. La température moyenne de ce lieu obligeait ceux qui y vivaient d’user d’artifices pour survivre : constructions de béton, approvisionnement par les autres continents via les airs ou la mer, ou encore la magie. Oui, la magie. Cette chose qui n’a rien de mystique, et que les êtres humains utilisent sans le savoir. Cette chose qui utilise l’énergie pour créer de nouvelles choses et sans qui la vie serait totalement impossible. La magie est la base de toutes les énergies, ces particules que les humains détectent sans pouvoir prouver qu’elles sont là. Cette magie que certains êtres vivants parviennent à utiliser sans machines, juste avec leur esprit et leur corps. Ces créatures sont diverses et variées. Certains sont doués d’intelligence, d’autres non. Mais les plus impressionnants restent sans aucun doute… les dragons. Majestueuses et terribles créatures appartenant aux légendes humaines. Une de ces légendes se trouvait en Antarctique, dans des souterrains creusés à même la glace et la roche. Celle qui vivait là se nommait Alanta.

Alanta, comme la majorité des dragons, possédait des lycanthropes. Ils la considéraient comme leur reine et elle les considérait comme ses sujets. Pour d’autres dragons, le fonctionnement pouvait différer. Certains tenaient plus du tyran que du roi. D’autres encore obéissaient à un alfa et n’étaient que membres du conseil, ou se contentaient de vivre auprès d’une meute sans intervenir dans les affaires politiques. Et, enfin, une petite minorité de dragon vivait en solitaire et, le plus souvent, en vagabond. La dragonne d’Antarctique faisait donc partie de la majorité et était reine d’une meute de loup-garou. Parmi eux, une jeune louve d’un millier d’année nommée Anaïs Bandern. Cette demoiselle au caractère bien trempé avait réussi à attirer l’attention de sa reine grâce à ses idées originales et sa volonté de fer et avait été promue générale en chef des armée de Sa Majesté. C’était elle, d’ailleurs, qui avait proposé de venir vivre en Antarctique. L’idée, fort originale, avait été désapprouvée par le conseil de l’époque mais Alanta, séduite par l’idée, avait accepté de faire un essai. Maintenant ils y vivaient en paix à l’insu des humains depuis presque mille ans et personne ne s’en est jamais vraiment plaint.

Ils avaient ainsi pu surveiller l’évolution technologique et culturelle de cette race fragile, tout en sachant qu’il ne restait qu’une seule autre meute et son dragon sur la planète. Les lycanthropes de ce dragon étaient dispersés un peu partout dans le monde et étaient tous bien intégrés au système humain. Tout comme Alanta, si Makuctyr était resté sur cette planète de plus en plus dangereuse, c’était parce que quelque chose le motivait. Autant Alanta tentait vainement de mettre le grappin sur un hypothétique troisième dragon, autant Makuctyr souhaitait apprendre toutes les chansons et musiques humaines pour s’inspirer. Une fois qu’il aurait fini de s’imprégner de l’art musical terrien, il s’en irait de planète en planète pour donner des concerts à la galaxie entière et devenir un chanteur très populaire. Oui, vous avez bien lu : de planète en planète. Bien que les planètes Venus, Mars et Terre furent les trois planètes d’origine des dragons – dans cet ordre car les dragons ont dû migrer quand Venus et Mars sont devenues inhospitalières – lorsque les humains commencèrent à éliminer un par un tous les dragons pour une raison inconnue, les dragons et leurs loups-garous furent obligés de quitter la planète pour aller s’installer ailleurs. Grace à l’évolution de ces êtres gigantesques et à leur magie puissante, ils transformèrent des planètes où la vie était impossible en planètes paradisiaques ou, tout du moins, qui convenaient à tout le monde.

Sauf Makuctyr et Alanta, l’un courant après le succès et l’autre après une prophétie. Cette prophétie promettait la naissance d’un dragon possédant un pouvoir très rare : celui-ci pourrait contrôler le temps. De mémoire de dragons, il n’y avait eu qu’un seul dragon possédant ce pouvoir. Chaque dragon possède un pouvoir. Le plus souvent, leur pouvoir est élémentaire et le plus répandu est l’élément feu. Alanta, elle, possédait un pouvoir assez rare : celui de la vie. Son souffle pouvait tout guérir et même ramener les morts à la vie, et son inspiration pouvait engloutir l’énergie des âmes, ce qui les tuait inévitablement. Cette capacité, bien que peu répandue, restait tout de même beaucoup plus courante que celle du temps. Le précédent dragon du temps pouvait, bien évidemment, voyager dans le temps, voir l’avenir, le présent et le passé, arrêter le temps, l’accélérer et même le ralentir. Les humains l’avaient nommé Chronos et avaient même bâti une religion en prenant son nom pour le chef des titans, père des dieux. Nul ne savait si ce dragon était bon ou mauvais, mais il prédit qu’un jour un dragon du temps naîtrait sur la planète-mère lorsque la galaxie sera plongée dans le chaos. La prophétie raconte aussi que cet être éclairera les esprits assombris et apportera la paix entre les races, le temps de sa vie. Or, un dragon vit très, très longtemps. Alanta avait environ soixante-deux millions d’années et il existait des dragons bien plus vieux qu’elle.

- À quoi penses-tu ?

Anaïs sursauta et détourna son regard de l’écran pour regarder sa reine, si belle et majestueuse. La dragonne polaire avait deviné à son silence et la façon dont elle regardait les informations que son esprit s’était échappé. La louve garda un visage inexpressif et un regard de glace quand elle leva les yeux vers sa Reine pour soutenir son regard bleu glace aux pupilles fendues. Des yeux magnifiques pour un regard cruel qui avait pétrifié de terreur nombre d’ennemis. Un regard qui imposait le respect par la crainte et la beauté, tout comme le caractère et l’imposante silhouette de la créature au plumage immaculé.

- Je me disais juste, Votre Altesse, que ce très cher Makuctyr venait de faire voler en éclat tous nos efforts pour rester sur cette planète. Il porte bien son surnom de "Fléau". Avec leur technologie, les humains auraient de toute façon fini par nous trouver. Mais si aucun dragon n’avait fait de vagues récemment, et en prenant en compte l’évolution de la mentalité humaine, nous aurions pu rester en montrant aux humains que nous étions pacifiques. Au départ ça aurait fait des vagues, bien sûr. Après tout, ce n’est pas comme s’ils pensaient que les dragons et les loups-garous n’avaient jamais existé. En échange d’un soutien scientifique voire même politique, je suppose qu’ils nous auraient laissés tranquilles. Mais là, nous sommes obligés de fuir. Les humains vont vouloir venger leurs créatures sacrées. Celles que Makuctyr a dévorées pour avoir assez de force pour voyager vers les autres planètes sans souffrir du vide intersidérale. Sans compter qu’il a oublié la moitié de ses loups-garous sur la planète et qu’ils sont devenus fous furieux. Ça m’ennuie, mais nous sommes obligés de quitter cette planète de toute urgence.

Alanta hocha sa tête de la taille d’un avion, approuvant ainsi de façon silencieuse sa générale. La louve reporta son regard sur l’écran, fière d’avoir une fois de plus l’approbation de sa Reine. Cette dernière semblait sincèrement apprécier ses idées et sa façon de penser, ce qui était un immense honneur. Parmi la meute, qui comptait autant de membre qu’un petit pays, elle était considérée comme la louve alfa et ce poste créait bien des jalousies auprès de loups plus vieux. Mais la jeune louve alfa avait su rester à son poste et déjouer tous les plans de ses confrères. De plus, Alanta n’était ni bête, ni folle et l’aurait certainement vengée si quelqu’un avait attenté à sa vie. Bien plus préoccupée de sa meute que par le fou de l’Himalaya, la Reine attendait, immobile depuis plusieurs jours, que tous s’installent bien. À l’aide de magie et de technologie lycanthrope, les loups-garous créaient à la vitesse du son des bâtiments de fortune avec de quoi survivre pendant le voyage, ce tout pensé ingénieusement pour ne pas déranger la dragonne dans ses mouvements. Anaïs avait bien évidemment droit à la place du chef, situé sur la tête de sa Reine.

Dans l’immense salle aux murs de glace, la dragonne et son général en chef regardait un écran proportionnel à la taille démentielle de la reine des lycanthropes. L’écran montrait la désolation de l’Himalaya provoqué par "Fléau", le démon qui y vivait il n’y a pas si longtemps. La neige n’était plus blanche mais rose : sa pureté avait été souillée par le sang des créatures sacrées de l’Inde : les bœufs. Un véritable drame pour les humains qui vénéraient ces bovidés sans intelligence. Le monde entier avait suivi des jours durant l’étrange et irrationnelle migration des bœufs indiens. Des milliers d’habitants de ce même pays avaient même suivis les créatures à pied dans leur périple pour découvrir où elles se rendaient, songeant sans doute à un acte divin. Avant, aucune technologie n’aurait permis aux humains de suivre les animaux. Mais en 2 500, un célèbre professeur dont la louve avait mangé le nom avait inventé une technologie fonctionnant à l’énergie du soleil dont la puissance était sans doute égale à celle d’un dragon. Grace à cela, les petits humains avaient nettoyés leur planète mourante et avaient immobilisé les continents. Anaïs n’avait jamais compris l’intérêt de geler les continents dans leur dérive mais ne cherchait pas trop à comprendre ces créatures à la logique sans queue ni tête : les humains étaient souvent imprévisibles et irrationnels.

Cet acte extraordinaire et fort coûteux avait été applaudit par tous les humains de la Terre mais aussi par ses habitants plus fantastiques : les dragons et les lycanthropes. Car même si l’intérêt, pour les humains, d’un tel acte semblait dérisoire, les deux derniers dragons de la planète et leurs lycanthropes avaient cru que la dérive des continents allait sceller leur sort et qu’ils seraient au final obligés de fuir la planète avec leurs serviteurs, comme tous leurs confrères l’avaient déjà fait. D’un côté, au fil des âges, l’Antarctique aurait fini par perdre sa neige et sa glace, ainsi que ses températures extrêmes qui convenaient à une dragonne polaire comme Alanta. Il en était de même pour le dragon qui se cachait en Himalaya : le réchauffement climatique et la sédimentation aurait eu raison des hauteurs enneigées de la montagne et le dragon se serait vu obligé de changer de cachette. Ils avaient cru que la technologie humaine leur permettrait de rester, mais celle-ci s’était trop développée trop vite. La veille du massacre, le triple S1 (super sonde satellites n°1) avait été lancé en Afrique pour être mis en orbite autour de la Terre. À l’origine l’appareil avait été créé pour recenser de façon rapide et efficace toute forme de vie sur la planète et ainsi faire de gros progrès au niveau des recherches sur l’évolution et l’adaptation animale. Malheureusement, si la sonde s’avérait être un succès et non un échec, comme tous l’espéraient, alors les humains découvriraient qu’un dragon et des loups-garous vivaient au pôle sud. Et ça, aux vus des événements récents – le départ de Makuctyr et ses loups abandonnés qui causaient de lourdes pertes humaines – ces êtres fragiles mais ingénieux n’apprécieraient surement pas ce qu’ils pourraient qualifier de squatteur.

Anaïs fronça le nez. Oui, les humains, à l’avenir, allaient sans doute les qualifier de squatteur alors qu’ils vivaient sur cette planète bien avant que le premier homme apparaisse. En fait, les dragons avaient vécu sur cette planète lors du règne des reptiles puis des dinosaures. Un jour, un groupe de dragons s’étaient mis en tête pour on ne sait quelle raison de réduire en cendre cette planète sauvage et, le temps que les autres représentants de leurs espèce parviennent à les arrêter, le mal était fait. Ainsi s’était déroulée l’extinction inexplicable des dinosaures. Mais les humains pensaient soit à une météorite, soit à un bouleversement climatique voire même, pour certains, aux deux. Ils sont pathétiques. La lycanthrope regarda la salle où elle se trouvait. L’endroit était en pleine effervescence. Des loups-garous de tous âges ne cessaient de faire des allers retours sur des passerelles, par terre et sur la dragonne. C’était un départ précipité car personne n’avait prévu que cet imbécile de dragon chanteur partirait ainsi. Son excuse ? Il trouvait avoir assez appris du rythme musical des êtres humains et avait décidé d’aller faire le tour de la voie lactée pour montrer sa sublime voix à l’univers entier.

Makuctyr, je ne te pardonnerai jamais. Tu connaissais ses espoirs, tu as tout foutu en l’air ! Tu leur as fait peur, il leur faudra des millions d’années pour oublier ton acte et qu’ils pardonnent de nouveau à nos races. Alanta regardait, de son impassible regard de glace, les murs blancs et scintillants. La dragonne ne s’était pas installée au pôle sud juste parce que sa louve préférée lui avait demandé et parce que les dragons de son ethnie résistaient au froid, mais aussi pour le plaisir d’avoir un palais de glace et de neige. Et ce palais était magnifique. Tous ensembles, les loups-garous et leur reine, avaient travaillé l’endroit avec amour et passion pendant des années. Les galeries de glace et de pierre gelée s’étendaient à plusieurs kilomètres sous la surface neigeuse du continent. Mais aujourd’hui ils allaient devoir quitter cet endroit ô combien magnifique pour le néant de l’espace, errer jusqu’à une planète inhabitée et tout recommencer sur une planète qu’Alanta aurait rendue viable grâce à sa puissante magie.

- Votre Altesse ?

La créature immense tourna la tête vers la petite voix qui avait interrompu ses rêveries. C’était un loup-garou particulièrement vieux. Il était maigre et petit avec en guise de cheveux un petit duvet aussi blanc que la neige et la glace de la salle. Malgré son âge avancé – il devait bien avoir plus de deux millions d’année – ses yeux bruns avaient un regard vif et brillant.

- Nous avons détecté de nombreuses traces d’êtres humains, fit-il, et ils s’approchent. Je me permets, Votre Grâce, de suspecter les gouvernements humains d’avoir déjà activé le triple S et de nous avoir découvert.

- Vraiment ? s’étonna Anaïs. Déjà ? Eh ben, les humains sont plus rapides et efficaces que dans mes souvenirs. Votre Majesté, il va falloir avancer l’heure de notre départ.

La dragonne regarda Anaïs. Son regard bleu glace était dur et cruel, et la louve craint de lui avoir déplut en prononçant ses mots. Sa dernière heure était-elle arrivée ? Une inspiration suffirait à la dragonne pour ôter la vie à celle qui l’avait si fidèlement servie depuis sa naissance jusqu’à aujourd’hui. Alanta était peut-être magnifique, mais elle était loin d’être connue pour sa clémence ou sa gentillesse. D’une impulsion mentale, le vieux loup prévint les autres loups de se dépêcher, qu’ils devaient partir immédiatement. Paniqués, les loups-garous se pressèrent. Leur reine détourna son regard de la lycanthrope, sans un mot, et riva de nouveau son regard sur l’écran. Anaïs ne savait pas à quoi elle pensait, mais une chose était sure : elle était toujours en vie, donc la dragonne ne lui reprochait rien. Les lycanthropes n’emportaient que le stricte nécessaire, en plus de ce qu’ils avaient déjà pris, et s’installèrent un par un sur leur puissante et magnifique reine, Alanta. Le vieux loup-garou s’installa lui aussi. La machinerie, qui permettait d’ouvrir le plafond pour permettre à la dragonne de s’envoler, fut actionnée exactement au moment où Anaïs montait sur une plateforme aérienne pour rejoindre sa place. Les loups installèrent autour du museau de leur souveraine un masque relié à d’immense bombonne d’oxygène pour lui permettre de respirer dans l’espace. Ces bombonnes avaient été créées il y a fort longtemps par un dragon savant qui maîtrisait le métal. Lui et ses loups avaient d’ailleurs donné naissance à la légendaire citée d’Atlantis, que le dragon océanique avait lui-même coulé pour en faire une citée aquatique. Malheureusement son bouclier n’avait pas tenu comme il l’avait souhaitait et les habitants de la citée – des lycanthropes et des humains – étaient tous morts.

Enfin, le toit finit de s’ouvrir et un courant d’air, qui  faisait bien -30°C au bas mot, s’engouffra dans le souterrain et fit frissonner Alanta. Anaïs entra dans l’exosquelette artificiel de sa reine et écouta les hauts parleurs. Ils prévenaient que le départ était immédiat et que les portes allaient définitivement se fermer. Il y avait de nombreuses communications mentales : tout le monde vérifiait s’il ne manquait personne. L’alfa rejoignit la salle de contrôle, une salle qui permettait de voir tout ce qui se trouvait autour de la dragonne grâce à des caméras sophistiquées installées un peu partout. Les ailes de leur reine s’ouvrirent en un doux froissement d’aile. L’immense créature s’accroupit pour prendre un élan plein de beauté et de grâce… puis, avec une rapidité irréelle au vu de sa taille, leur souveraine sauta et actionna ses ailes, engendrant une petite tempête de neige. Le ciel était dégagé et le soleil était en train de se coucher, créant sur les plumes de leur bienfaitrice de multiples arc-en-ciel et tout autant de reflet. C’était magnifique, sublime, époustouflant ! Voir un être d’une telle taille s’envoler avec tant de grâce et de vitesse, créant au passage un balais de couleur mais aussi assez puissant pour provoquer une petite tempête rien qu’en battant des ailes sur les écrans, Anaïs vit des humains, bouches bée, qui se trouvaient à quelques mètres de l’ouverture laissée par le toit ouvrant. L’un d’entre eux pointait une caméra vers la dragonne qui s’envolait. Alanta les vit et se contenta de les regarder, ses oreilles duveteuses orientées vers les fragiles créatures.

Quelques jours plus tard le monde entier put découvrir les images filmées par cette expédition scientifique du pôle sud. Leurs instruments avaient découvert une source de chaleur immense au centre du continent, une expédition avait donc été organisée. Le monde entier put ainsi découvrir que "Fléau, le monstrueux" n’était pas le dernier des dragons, et que certains dragons pouvaient être recouverts de plumes et de métal. Des millions de téléspectateurs eurent le souffle coupé en assistant à l’envol de la créature la plus majestueuse qu’il ne leur avait jamais été permis de voir ou ne serait-ce que d’imaginer. Bien différente de Fléau, ce dragon typé occidental aux écailles brunes et maigre à faire peur, Alanta était une dragonne polaire. Pour résister au froid, les dragons polaires possédaient un épais plumage, leurs ailes étaient semblables à celles des oiseaux. Les plumes de la dragonne de l’Antarctique étaient d’une blancheur pure et étincelante, un blanc bien plus merveilleux que celui de la neige vierge. Magnifique et terrifiante, avec son cruel regard bleu glace et ses pupilles fendues tel un serpent. Elle fut plus tard nommée "Bella" par l’humanité. "Bella la terrifiante" et "Fléau le monstrueux" bouleversèrent les esprits humains et marquèrent la fin d’une ère, celle de la fin de l’ignorance, qui céda la place à une ère de terreur où les lycanthropes oubliés par les deux dragons, fous de rage, firent de vrais carnages sur la planète Terre. Les humains commencèrent alors à nourrir un sentiment de rancune envers ces créatures meurtrières et se mirent en tête de se venger des dragons et des lycanthropes.
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